Communication

Protection des tomates, une diversité de solutions pour une diversité de bioagresseurs

Session thématique #03
Diversité et protection des plantes
Communication orale

La Bretagne est la première région pour la culture des tomates en France. La gestion de la culture de tomate sous serre est majoritaire et utilise déjà depuis des années des mécanismes de biocontrôle pour la protection contre les ravageurs. La tomate subit également des attaques d’agents pathogènes fongiques (Oïdium neolycopersici, Botrytis cinerea et Fulvia fulva en particulier), qui ont des conséquences sur la production.

Plusieurs produits de biocontrôle de type micro-organismes ou substances naturelles ont été criblés en conditions contrôlées pour leur capacité de protection contre ces maladies. Des essais en conditions de production ont permis de valider l’efficacité de plusieurs produits contre l’oïdium et le botrytis. L’utilisation des micro-organismes n’est pas toujours évidente en combinaison avec des produits chimiques conventionnels. Des essais de compatibilité ont permis de se rendre compte de l’importance de faire des préconisations précises aux producteurs, car les antagonistes ne sont pas tous sensibles aux mêmes produits chimiques. Il est également important de réaliser des essais de compatibilité sur plantes, car les micro-organismes peuvent avoir une bonne croissance in vitro en présence d’un fongicide conventionnel, mais être pour autant altérés dans leur capacité à protéger la plante contre les maladies.