Étude de l’interaction Génotype-Environnement pour l’amélioration des produits : cas des caroténoïdes chez la carotte
Session thématique #04Nouveaux objectifs et nouvelles méthodes pour la sélection variétale, enjeu d'avenir
- 16h25 - 16h40
- Wilfried Chevalier - INRA Pays de la Loire
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Conditionné à la fois par l’environnement, le génotype et l’interaction du génotype lui-même avec l’environnement, une certaine plasticité phénotypique réside entre les individus. L’interaction Génotype-Environnement se traduit alors par une réponse différentielle des génotypes face aux environnements. Ce phénomène reflétant le potentiel adaptatif des individus, il peut dépendre de divers mécanismes, génétiques ou non.
Ainsi, l’étude des interactions Génotype-Environnement apparaît comme un outil pertinent pour l’amélioration végétale, en se focalisant notamment sur des notions de stabilité et d’adaptabilité des génotypes. Dépendant du trait étudié, les génotypes ou variétés peuvent être plus ou moins plastiques et, dans certains cas, plus ou moins stables.
Considéré comme de puissants antioxydants, les caroténoïdes possèdent un large champ d’application dans le domaine médical comme anti-cancer ou provitamine A : il apparaît donc intéressant d’atteindre une teneur en caroténoïdes garantie dans les cultures. La carotte est alors représentée comme « légume santé », grâce à sa capacité à accumuler les caroténoïdes à un haut niveau dans la partie racinaire. Néanmoins, le déterminisme génétique seul ne semble pas expliquer l’accumulation des caroténoïdes et il apparaît nécessaire de prendre en considération les facteurs environnementaux ainsi que d’interaction Génotype-Environnement afin de tendre vers une qualité optimale du produit. Cette présentation traite de l’étude de l’interaction Génotype-Environnement pour l’amélioration végétale en se focalisant sur l’accumulation des caroténoïdes chez la carotte.