Communication

Nourrir et loger la faune auxiliaire des cultures en protection biologique intégrée

Session thématique #03
Diversité et protection des plantes
Poster

En réponse aux attentes des professionnels de l’horticulture, du maraîchage, et de la société, la priorité est donnée aux stratégies de protection biologique intégrée (PBI) qui s’appuient sur le rôle essentiel des auxiliaires de culture : une méthode satisfaisante pour atteindre les objectifs de diminution de l’utilisation des pesticides. En cultures protégées, la PBI représente 15 % des cultures florales et plus de 70 % en tomate et concombre. Néanmoins, ces surfaces stagnent depuis quelques années dues à l’important coût des lâchers d’auxiliaires, et, à l’impossibilité pour certaines cultures d’accueillir les auxiliaires (plantes peu attractives).

L’identification de plantes de service pouvant servir de refuge et/ou procurer des ressources alimentaires à la faune auxiliaire (issue de lâchers ou indigène), la recherche de matériaux support, ainsi que l’introduction de compléments alimentaires dans les cultures, pourraient permettre de lever en partie des verrous. De plus, les exploitants qui mettent en place de telles pratiques pourront valoriser leur production dans le cadre de démarches de certification (HVE, Plante Bleue, Diagnostic Agro-écologie) ainsi qu’auprès des acheteurs (GMS, distribution spécialisée, commerce de proximité, professionnels du paysage par exemple) et des consommateurs.

Potentiellement, les résultats intéressent la grande majorité des 37000 entreprises des deux secteurs directement concernés par le projet en contribuant notamment à limiter les risques liés aux applications de pesticides et mieux valoriser les métiers de ces secteurs qui représentent près de 100000 emplois permanents.

Le projet « gites et couverts » inter-instituts (Astredhor quelques stations, Ctifl station de Carquefou, Inra de l’Isa de Sophia-Antipolis,) comporte quatre actions menées parallèlement jusqu’en 2019. A chaque étape, l’intérêt d’apports de compléments alimentaires (pollens, œufs, etc…) et d’utilisation des plantes anémophiles comme de matériaux refuges (textile…), sera regardé tant sur les populations d’utiles que de nuisibles aux végétaux.v