Communication

Les plantes bio-indicatrices comme outil de diagnostic ou de l’utilité des « mauvaises herbes » comme agents de renseignements sur l’état des sols viticoles

Session thématique #02
Diversité des systèmes de production
Communication orale

Lorsqu’elles poussent spontanément au milieu des cultures, les plantes indicatrices peuvent nous donner de précieux indices qui vont bien au-delà du simple pH du sol.

Inspiré de la méthode de G. Ducerf, qui associe l’observation et l’identification précise des plantes compagnes à leurs conditions de levée de dormance. L’équipe Novatech a mis en place une méthode de phyto-sociologie appliquée aux vignobles. La connaissance du biotope primaire d’une plante permet de dégager les facteurs favorables à son développement dans son biotope secondaire (champ cultivé).
Par exemple : un sol où germent mouron blanc, plantain lancéolé, luzerne tachetée ou grande oseille est un sol équilibré favorable à la vie microbienne aérobie.
La liste des plantes rencontrées dans un vignoble, associées à leur fréquence et aux critères des conditions de levée de leur dormance permet d’établir un diagnostic synthétique sur l’état du sol.

Parmi les plantes herbacées rencontrées, certaines établissent des symbioses mycorhiziennes à vésicules et arbuscules au niveau des racines.
En examinant des échantillons de racines, on peut ainsi vérifier la présence de ces champignons symbiotiques, peu spécifiques et avoir un aperçu des potentialités de mycorhization des vignes cultivées de la parcelle.

L’équipe Mercier Novatech a créé un outil pour évaluer le potentiel d’une parcelle à partir de la diversité de la flore adventice. Pour conseiller au mieux les viticulteurs pour leurs projets de plantation.