Communication

Réponse génotypique à la restriction hydrique chez le rosier buisson

Session thématique #03
Innovation variétale dans les filières du végétal spécialisé
Communication orale

L’augmentation de la pression démographique et le fort développement de l’urbanisation fait de la végétalisation en ville un véritable challenge. En milieu urbain, l’utilisation des végétaux d’ornement est contrainte, notamment, par la taille réduite des espaces disponibles, tels les terrasses et les balcons, orientant ainsi la demande vers des végétaux plus compacts. Actuellement, la forme, et donc l’architecture, des plantes est contrôlée empiriquement soit par création variétale soit par des techniques culturales majoritairement représentées par l’application de régulateurs de croissance. Dans le cadre du plan Ecophyto 2018, l’utilisation de ces produits sera très limitée ; des techniques alternatives et durables, demandées par le consommateur sont recherchées. L’une d’elle consiste à utiliser la restriction hydrique. L’étude porte sur les réponses génotypiques à la restriction hydrique de différents cultivars de rosier, espèce ornementale très importante économiquement.

En collaboration avec l’Astredhor, l’effet de deux types de restriction hydrique sur l’architecture a été évalué sur huit cultivars de rosier. Une première modalité est composée de deux périodes de restriction hydrique en alternance avec des périodes de confort et une deuxième est composée d’une succession de stress et de confort hydriques. L’effet génotype, l’effet de l’environnement et l’interaction génotype-environnement ont été évalués. Pour mieux caractériser les réponses à la restriction hydrique, des variables écophysiologiques ont été mesurées en cours de culture. Des réponses contrastées, voire opposées, ont été observées entre cultivars.