Communication

Les stratégies d’amélioration (génétique chappes) de la résistance aux maladies avec comme exemple les espèces légumières

Session thématique #03
Innovation variétale dans les filières du végétal spécialisé
Communication orale

L’amélioration des plantes vise leur adaptation à l’environnement afin de produire des récoltes en quantité suffisante possédant les meilleures qualités nutritives et organoleptiques, et avec une grande qualité sanitaire pour les consommateurs. Un des objectifs essentiels est la résistance aux nuisibles, pour obtenir des cultures et des récoltes saines : il est particulièrement important pour les légumes notamment consommés en frais, mais aussi après transformation. Les légumes sont importants aussi bien pour la consommation intérieure, qu’à l’exportation.

Les semences qui sont à la source des cultures permettent si elles sont saines et porteuses de résistance aux nuisibles d’assurer ces productions : notre secteur semencier est particulièrement dynamique grâce à l’apport des variétés améliorées, qui permet à la France d’occuper une position majeure sur son marché intérieur, comme à l’exportation vers plus d’une centaine de pays dans le monde. L’effort de sélection génétique pour créer des variétés résistantes aux nuisibles a toujours été crucial.

Cet objectif reste un challenge essentiel avec les évolutions en cours : l’augmentation du nombre de nuisibles , l’ouverture de nouveaux marchés dans le monde, la diversification des zones de production des semences , l’intensification des échanges et le réchauffement climatique qui favorise les épidémies ; il s’inscrit dans un contexte d’agriculture durable et compétitive avec des pratiques nouvelles en cultures intensives ou en agriculture biologique , de réduction des traitements chimiques et du nombre de molécules autorisées, de préservation de l’environnement et de la santé humaine ; tout ceci devant se réaliser avec des grandes exigences de traçabilité et de sécurité sanitaire pour le consommateur.

Les stratégies d’amélioration des résistances mises en œuvre font appel à des équipes scientifiques pluridisciplinaires. Elles sont tournées vers une connaissance approfondie de la biologie des nuisibles, des ressources génétiques, des relations plantes hôtes /pathogènes, afin d’atteindre des niveaux de résistance plus durable. Certaines pistes innovantes sont exploitées et explorées. Enfin, les résistances génétiques s’inscrivent en synergie avec les méthodes de lutte intégrée contre les nuisibles, afin de renforcer la protection sanitaire des cultures légumières.