Communication

Cultiver sur les toits : de l'utopie à la conduite technique

Session thématique #01
Fruits et légumes
Communication orale

La culture sur les toits (Rooftop gardening) existe déjà dans certains villes d'Afrique ou d'Asie, comme au Caire en Egypte. La pression foncière urbaine, notamment dans les villes denses, et le besoin multiforme de cultiver que l'on rencontre de plus en plus dans les villes des pays industrialisés conduit à développer, sous forme associative et parfois commerciale, ces formes de culture : en serre (le plus souvent lorsqu'il s'agit de vendre), en dispositifs de type tables ou bacs, la culture de légumes sur les toits aménageables prend de l'ampleur.

À Paris, où il existerait environ 300 ha de toits potentiellement "cultivables", il existe déjà des formes de jardins associatifs sur les toits. Le souhait des autorités parisiennes de développer ces formes, face à la raréfaction de sols aménageables en jardins associatifs, mais aussi la pression montante des start-up à vocation de vente (paniers, voire livraison à des magasins de proximité) nous a conduit à tester en vraie grandeur de tels systèmes en axant notre réflexion sur l'ingénierie du substrat : local (de type compost de déchets verts, marc de café), léger, nutritif, celui-ci doit pouvoir supporter au minimum une saison culturale sans apport supplémentaire. Sa durabilité, dans les différentes acceptions du mot, est la qualité majeure requise. Une première campagne d'expérimentation a eu lieu au printemps 2012 sur une terrasse d'AgroParisTech. Cette communication rend compte de cette expérience, de ses enseignements et de ses perspectives.