Communication

DEFILEG - La stimulation des défenses naturelles des plantes : vers des solutions innovantes en cultures légumières par l'intégration d'alternatives aux pesticides dans une gestion durable de la protection des cultures contre les agents pathogènes

Session thématique #03
Semences et plants
Communication orale

La réduction de l’usage des produits phytosanitaires est une des composantes essentielles de la durabilité des pratiques agricoles, mais cette réduction doit se faire dans le respect de la compétitivité de notre agriculture. Parmi les solutions alternatives de protection des cultures, les Stimulateurs de Défenses Naturelles (SDN) des plantes représentent un champ d’investigation innovant et prometteur. Le projet DEFILeg, coordonné par le Ctifl et soutenu financièrement par l’ONEMA, a ainsi pour objectif de mieux représenter et d’évaluer les SDN en termes d’efficacité en conditions contrôlées ainsi qu’en conditions de culture, et d’intégrer ces produits au sein des stratégies phytosanitaires. L’objectif final est d’intégrer ces produits au sein des stratégies de protection des plantes et de gestion des résistances variétales tout en maintenant la performance agro économique des productions légumières.

Le projet DEFILEG portera principalement sur deux couples hôte/pathogène : l’oïdium du melon (Podosphaera xanthii) et le mildiou de la laitue (Bremia lactucae). DEFILeg, qui a reçu le label du GIS PICleg, rassemble 8 partenaires de la recherche, de l’expérimentation et du développement agricole (Ctifl, Inra, CNRS, BBV, Cefel, CEHM, Serail, PLRN) autour de 5 grandes actions qui visent à :
i) Evaluer l’efficacité des mécanismes et analyser les modes d’action mis en jeu afin d’identifier des bio-marqueurs de l’efficacité des mécanismes de défense ;
ii) Déterminer les conditions optimales d’utilisation et l’influence de certains facteurs biotiques et abiotiques ;
iii) Améliorer et accompagner la résistance variétale par la recherche des accessions les plus réactives aux SDN parmi les ressources génétiques disponibles :
iv) Optimiser l’intégration des SDN au sein des stratégies de protection et évaluer leur contribution à la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires biocides ; et enfin,
v) Evaluer l’intérêt des SDN dans le cas des impasses techniques engendrées par les bactérioses sur le melon et la laitue.